Bon on se calme et on respire, c'est juste des élèves et non des monstres calme toi Er'ril
Er'ril arriva devant la grande bâtisse de l'internat. La pluie ruisselait sur ses cheveux en bataille et le froid commençait à se faire ressentir. Le souffle court, elle décida de rentrer. Elle prit plusieurs inspiration et poussa la large porte du bâtiment.
L'odeur que dégagé l'entrée était agréable et chaleureuse, plusieurs élèves rigolaient et se pressaient déjà vers les étages supérieurs. Er'ril semblait perdu et ne comprenait pas ce qu'il fallait faire. A cause du retard, elle avait raté le discours de bienvenue, ce qui lui déplaisait pas du tout. Ce retrouver dans une pièce remplis de monde était sa pire phobie. La nuit tombait et il lui fallait une chambre car la fatigue du trajet commençait à se faire ressentir. De plus elle voulait à tout prix changer le T-shirt trop collant qu'on lui avait prêter avec écrit en majuscule "ER'RIL". Elle commença à avancer vers une des pièces quand une personne la bouscula ce qui la fit tomber et ....
Et Pün ne comprit pas pourquoi il croisait une personne à cette heure-ci. Cependant trop pressé, elle était en plein dans sa trajectoire et il la percuta si violemment qu'elle s'écroula par terre sans qu'elle n'ait pû comprendre ; il laissa cette fille derrière lui, car il devait se presser d'aller chercher de la nourriture dans la grande cuisine pour s'enfuir. Après tout cette fille était nouvelle tout comme lui, alors elle serait trop tourmentée pour aller crier sur tous les toits qu'elle venait de le croiser, et puis elle même était en tort de rester en dehors de sa chambre à cette heure.
Elle était cependant tombée par terre. Pün, qui continuait de courir, fût troublé par le fait qu'il ait bousculé une nouvelle personne probablement aussi tourmentée que lui pour rester dehors à cette heure ci. Il s'arrêta alors dans son élan tout en lui tournant encore le dos. L'espace d'une seconde, il se retourna et vit qu'elle se relevait tout en le fixant. Elle n'avait pas l'air énervée ni apeurée mais simplement curieuse de savoir ce qu'il faisait.
Le jeune homme reprit cependant sa course, il n'avait pas à perdre de temps maintenant. Mais...
Mais Er'ril le rattrapa par le bras, malgré la grande taille du jeune homme qui venait de la percuter, elle réussie a le rattraper. Elle était perdu et ne savait pas pourquoi personne était a l'acceuil. La seul personne présente était ce jeune homme. Il semblait impatient et troublé par le geste qu'il venait de faire. Er'ril le fixa d'un air apeuré. Elle relacha son bras et le fixa avec intensité. Elle ramena une des ses mèches en arrières et baissa la tête. L'inconnue semblait pressé et la fixait avec un regard mauvais. Er'ril se racla la gorge et décida de parler "Désolé mais je suis perdu, où suis-je ?" Sa voix était faible et tremblante. Son regard l’intimidé et le jeune homme la fixa et eu un rictus au coin de ses lèvres. Er'ril sentit ses joues s'empourprer et baissa la tête Pourquoi il se moque de moi. En relevant la tête, le jeune homme c'était déjà retourné "Je suis pressé, j'ai pas le temps de te répondre monte à l'étage et débrouille toi". Alors il repartit en courant et jetta un dernier regard vers Er'ril avant de disparaître dans la noirceur du hall.
Drôle de type ! Er'ril avait à peine aperçue son T-shirt avec écrit comme elle en lettre majuscule, "Pün". Ce Pün l'avait peu aidé, Er'ril s’apprêta à monter a l'étage quand elle entendu un vacarme vers l'endroit où était partie quelques instant plus tôt Pün. C'était quoi ça ? Er'ril laissa ses affaires à coté d'un vielle commode et commença à arpenter le couloir quand...
Dans le hall, une double porte battante énorme était grande ouverte, enfoncée dans les murs, comme recouverte de gel car luisante dans l'ombre.
Er'ril se décida à faire un retour sur ces pas, et arriva à la fin du couloir, donnant toujours sur ce hall de malheur.
Ce gros bruit provenait certainement de l'ouverture improvisée de Pün sur cette porte. A peine arrivée devant ce carnage (la porte était non seulement gelée, mais aussi bien enfoncée dans le mur, si bien qu'elle était toute craquelée et le mur fortement fissuré.).
Quand Er'ril arriva devant les lieux, après avoir eu le courage de redescendre, elle entendait une sorte de vacarme continu, comme si quelqu'un fouillait, renversait, prenait. Mais déjà que le Hall était plongé dans la pénombre faute de lumières éteintes, après ces portes écrasées, le noir absolu, il n'y avait rien de rassurant. Pün ne s'était certainement pas pressé, il avait "pris le soin" d'écraser les portes devant lui pour faire plus vite et n'avait rien allumé. Pas étonnant qu'il renverse tout, puisqu'il était plongé dans le noir.
Elle s'approcha lentement de l'ouverture, la main posée sur une des portes. Un sursaut la prit quand elle remarqua que le toucher était glacial. Elle regarda longuement sa main en songeant qu'elle ne devrait peut-être pas trop s'approcher, ce garçon n'avait pas l'air très aimable, et vu les dégâts qu'il avait fait il était probablement dangereux.
Une longue remise en question croisée avec la panique prit le dessus sur elle. Que faire? Rester? Ou aller le voir? Il avait peut être des soucis.
Tout à coup, un drôle de son la sortit de ses pensées : un grognement, pas humain. Il provenait du même endroit. Les "fouilles" étaient plus fortes, ce qui veut dire qu'il n'était pas seul dans la cuisine. Ce fût cinq minutes plus tard que tout s'arrêta. Pün ressortit de l'ombre et fut surpris de tomber à nouveau nez à nez avec elle.
Cette fois-ci, il se lança :
-C'est quoi ton problème? Je te jure que si je me fais rattraper, je pointe la faute sur toi car toi seule a vu ce que j'ai fait. Dégage, te mêle pas de mes affaires, OK?
Il la fixait d'un air menaçant. Mais Er'ril, choquée par ses propos, reprit le dessus...
Er'ril était choqué mais révolté par la façon dont Pün lui avait parlé. Elle décida de vaincre son angoisse et le fixa avec intensité. Pourquoi était il autant énervé ?
Er'ril sentit sa colère monter -Calme toi Er'ril- mais elle n'approuvait pas qu'on lui parle ainsi.
- Tu crois pouvoir me faire peur en me désignant comme la personne en faute ? Ce n'est pas moi qui est cassé les portes et qui a fait tout ce vacarme ! La voix d' Er'ril était devenue plus forte. Et je pense pouvoir bénéficier d'explication, car si j'ai envie je peux te dénoncer vu le carnage que tu as mis !
Pün l'observait incrédule, son poing se serra et Er'ril comprit qu'elle n'aurait pas dû être là. D'ailleurs Er'ril avait toujours vécu ça. Sa curiosité la mené toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Elle fût tiré de ses pensée lorsqu'elle entendit un souffle rocs. Derrière Pün se tenait une grande masse. A cause du manque de lumière, Er'ril ne put distingué qui était le 2° individu.
La jeune fille commença à reculer mais glissa sur le verglas qui entouré la porte. Ses mains lui brûlaient au contact de la glace et la masse continuer d'avançait vers elle. Er'ril se sentait seul et prise au piège.
- Je te l'ai dit, te mêle pas de mes affaires ok ? La voix de Pün semblait dominante et il fixa Er'ril méchamment pour souligner ses paroles. La masse s'immobilisa et repartie à la recherche de quelques chose. Elle ne semblait pas humaine, ce qui fit chuter la colère de Er'ril et qui la fit se tétaniser.
Elle s'exécuta après avoir reprit un peu d’assurance et essaya de se relever tant bien que mal. Ses mains la brûlés et semblait gonfler Il contrôle donc la glace ?
Elle ne savait plus quoi faire; Plusieurs questions lui passait par la tête elle voulait fuir mais ses jambes resté sur place, elle voulait savoir pourquoi il faisait ça mais elle avait peur des représailles du jeune homme.
- Pourquoi tu fais ça ? Tu compte allait où ? Er'ril essayé de contrôler sa voix pour qu'elle paraisse la plus calme possible.
Pün commençait à être exaspéré par la présence d' Er'ril et celle-ci le comprit quand ...
... Quand Pün se mit en direction de la sortie. Il ne voulait probablement plus la voir, jusqu'à, quand il mit un pied dehors, qu'il lui annonça :
-Je ne compte pas me battre avec toi, ça me ferait repérer. Je ne sais pas qui tu es mais tu as l'air perdue. Je m'emporte parfois, mais là je dois y aller, dis toi que tu as une certaine chance. Si jamais tu veux un combat ou que je t'explique ce que je fais, il faudra sortir de ce pensionnat, et c'est ce que je compte faire. A toi de voir si tu veux me rejoindre.
La masse sortit de l'ombre. Une buée glacée s'exortait de sa bouche, et son pelage brillait à la fraîche lumière de la Lune ; l'animal était clair, et avait des pattes avant considérables, surtout pour ses griffes. Quand cette chose se retourna, Er'ril vit des crocs et des yeux sombres. Un ours, voilà ce que c'était. Un ours énorme, comme fait de glace, aux airs redoutables.
Elle était pétrifiée mais quelque part soulagée qu'ils partent enfin. Certes, sa curiosité la menait dans des situations improbables, mais ce n'était pas de l'horreur qu'elle voyait à travers le regard du garçon, mais de la colère. La colère n'était pas causée par elle, mais par autre chose.
Maintenant, Er'ril avait son idée de la situation : Pün voulait juste s'enfuir de ce pensionnat. C'est évident que le jeune homme s'y serait pas à sa place. Elle non plus d'ailleurs. Et elle revint sur la proposition de Pün, celle de le rejoindre dans la forêt. Tout s'éclaircissait maintenant, c'était forcément qu'il voulait fuir. Une opportunité peut-être bonne à prendre.
Seule dans le Hall refroidi d'un pensionnat où elle venait à peine de mettre les pieds, elle ne savait pas si elle pouvait y rester, car l'option 'liberté' n'était pas négligeable...
La liberté voilà ce que Er'ril cherchait depuis toujours. Elle ne savait pas quoi faire, elle n'avait toujours pas eu de chambre faute du retard et il était maintenant 00h passé. Elle s'assit sur les marches qui menait à l'étage, encore ébranlé par ce qu'elle venait de voir. Que faire ? Rester ici sans se soucier de l'avenir ou partir à l'aventure et enfin goûter à la liberté ? Le temps pressé, si elle voulait partir c'était maintenant avec Pün et l'Ours en glace. Mais son manque d'entrainement était son grand handicap. Elle ne contrôlait toujours pas son don de télékinésie et elle espérait pouvoir l'étudier plus profondément.
Er'ril prit sa tête entre ses deux mains et respira calmement, -A l'heure qu'il est, Pün doit être déjà loin de l'internat... -Peut être le reverrais je un jour- Après un moment de réflexion, Er'ril décida de rester à l'internat le temps de promouvoir ses capacités. Le problème qui ce pausé maintenant était la chambre. Elle n'en avait toujours pas et hors de question pour elle de dormir sur un des canapé du salon. Elle s'imagina déjà la scène du réveil autour d'une centaine d'ados de son âge la fixant et se moquant d'elle; Elle chassa cette image en bougeant la tête de tout les cotés.
Des centaines d'ados... De la foule... Peut-être que l'idée de Pün n'était pas si bête. Que pouvait elle bien faire ? Surmonter son angoisse est rester à l'internat ou fuir avec Pün vers l'iconnue et rester à jamais dans le noir. Elle commençait à émettre plusieurs hypothèses. 1 heure de réflexion plus tard, Er'ril se décida de sortir de l'internat. La pluie avait cesser de tomber depuis quelques heure, et grâce au froid, tout était givré Ok je reste à l'internat. Er'ril se retrouva alors devant le Hall d'entrée. Elle décida de monter à l'étage, dans l'espoir de trouver une chambre encore inhabité. Elle passa à l’accueil où il ne restait que quelques clés. Elle prit la dernière du panneaux, sans doute la dernière chambre la plus reculé. Elle regarda vers une des fenêtre qui donnait à l’extérieur et pensait a Pün, Bonne chance, on se reverra peut être