La CABANE (T'sais quoi Er'ril je fais tout en un bloc :) )

Pün se promenait dans la forêt à nouveau mais cette fois-ci pour le plaisir d'errer. Celui-ci aperçut un énorme chêne, et il entreprit d'y grimper... Il faut avoir du mental pour vouloir grimper un chêne de 30 mètres de haut! Cet arbre était d'ailleurs un des "phares" des bois, on l'apercevait depuis le pensionnat, sa monstrueuse silhouette dominant les autres, avec deux autre arbres à un dizaine de mètres de lui qui devaient l'égaler en hauteur.
Les écorces du tronc étaient si grandes qu'on pourrait s'en servir en couverture, et ses racines ressemblaient à des serpents qui s'entassent.


Le jeune homme marcha sur une des racines avec adresse, sans tomber, prenant plaisir à se promener dans ce cafouillis de branches -oui, les racines faisaient de bonnes branches de 20 cm d'épaisseur- pour arriver au pied de l'arbre.
L'ascension n'allait pas être facile : pas une branche avant, disons, 18 mètres de hauteur. Donc le jeune homme allait devoir se débrouiller pour escalader tout ça. Mais une fois en haut, à la base des plus grandes branches, il aurait une aire de 5 mètres carré environ de large qui ne serait rien qu'à lui. Quelque chose d'énorme sur un arbre!
Il contempla la hauteur de ce végétal centenaire, voir millénaire, qui semblait sortir de l'atmoshpère. Il ne bougeait pas, pourtant, les nuages lui donnaient l'impression qu'il avançait dans le ciel, paisible.
Un coup de vent tira Pün de ses pensées et lui rappela qu'il avait une escalade pas comme les autres qui l'attendait.


Puis une idée lui vint en tête. Il invoqua Iceberg qui était censé se reposer ce jour là. L'ours apparut et une légère fumée se dégaga autour de lui (Phénomène courant qu'on observe lors de l'invocation de son familier). Il grogna faiblement, l'animal était probablement tiré de son sommeil...
Pün lui annonça sa tâche :
-Tu vas me porter. Concentre ta force, et envoie moi le plus haut possible ; j'aimerais escalader cet arbre. Si tu le fais, je t'invoque là haut et j'irai te voler du jambon ! Il lui sourit.
L'animal grogna, et tapa dans l'arbre pour montrer sa détermination.
Il attrapa son maître et le plaça sur sa tête tout en le maintenant. Pün ajouta une dernière chose :
-Si je tombe, essaye de me rattraper, hein. Il eut un rire nerveux.


L'animal serra son maître dans ses épaisses pattes et l'envoya d'un coup. Le jeune homme n'hurla pas et alla s'écraser contre le tronc dix mètres plus haut. Les premières branches, assez grosses pour le porter, n'étaient plus très loin. Pün glaça ses mains afin d'adhérer à l'écorce et commença son escalade. Il n'avait pas de prise particulière à prendre, juste à coller ses mains à la paroi pour avancer.


Le travail dura dix minutes. Il arriva en premier sur les plus basses branches, puis continua jusqu'aù point culminant qu'il avait pour projet d'atteindre.


Trop épuisé pour porter attention à ce fameux endroit, il s'affala sur la drôle de surface pleine de mousse verte. Un cri d'Iceberg le tira de son micro-sommeil, et celui-ci le désinvoqua pour le rinvoquer juste à côté de lui.
Mais en se relevant pour le remercier, il aperçut au milieu de l'étrange surface...
Une cabane. A étage en plus. Le bois était recouvert de mousse mais étrangement en bon état. La porte n'avait pas de vitres, mais était d'une formé étrange. Les fenêtres étaient sales, et se comptaient au nombre de trois. L'étage supérieur avait l'air en bon état aussi.


Pün retomba à "terre" (le sol mousseux), puis poussa un grand cri de joie de cette découverte :
-YAHHOOOO !!!!
Puis il entra dans l'étrange bâtiment.


Mais plus bas, une personne fût alertée de ce cri, et localisa directement le jeune homme...

C'était Er'ril, elle était au pied de ce gigantesque arbre. La forêt manquait cruellement de clarté, et le peu de lumière qui arrivait à pénétré dans l'imposant forêt, donner de drole de forme. Les arbres ressemblaient à des âmes perdues et condamnés à reposer ici. Cette pensée glaça le sang d'Er'ril. Elle regarda autour d'elle et constata qu'une étrange brume c'était formé autour du grand arbre. Ce souffle froid lui était familier, elle avait déjà connue ça mais ne ce souvenait plus en quel circonstance.


Elle était venue dans la forêt dans le but de pouvoir s’améliorer pour son élément. Elle avait peur de l'examen. Étant la seule de l'internat à contrôler le métal, elle ne savait toujours pas à qui s'adresser pour pouvoir performer Pourquoi avait-elle choisie la foret ? C'était un lieu calme et cachait. Personne ne pouvait la dérangé et ne pouvait se moquer d'elle si elle échouait.


Le bruit d'une branche qui craque la réveilla de ses pensées. Son attention se reporta sur l'inconnue qui avait crier quelques minutes plus tôt. Qui cela pouvait il bien être ? C'était sans doute un jeune homme, elle n'était donc pas la seule. Er'ril leva la tête :
-Bonjour désolé de t'avoir dérangé je t'ai entendu crié je savais pas ce qui se passait.
Er'ril essayait de parler le plus fort qu'elle pouvait en placant ses mains autour de sa bouche pour en faire un haut parleur. Le jeune homme s'accroupit et fixa intensément Er'ril. Qui cela pouvait il bien être ?
- Ah désolé si je t'ai fais peur ! C'était pas mon but.
Er'ril reconnu la voix de Pün. Elle se raidit en voyant le grand ours derrière le dos de celui-ci. Elle avait peur de son familier. Il avait un regard perçant et déstabilisant. Son sang se glaça, elle bafouilla quelques mots que Pün semblait ne pas comprendre.

Pün se redressa et sauta, tout simplement du haut de l'arbre. L'ours, à côté de lui, disparut dans une faible aura de fumée. Et il apparût juste à côté d'Er'ril. Il la regarda très brièvement et rattrapa le jeune homme de sa descente improvisée. Une sorte de buée très fraîche se forma autour des pattes de l'animal et eût l'effet d'une balle qui tombe dans du coton pour son maître : il le réceptionna tout en douceur, la vitesse de la chute s'était comme annulée une fois qu'il fût tombé dans cette étrange chose.


Il sauta directement des bras de l'ours et atterrit juste devant la fille, qui depuis son arrivée n'avait pas dit un mot, surprise de la synchronisation qu'avaient ces deux là. Pün la regarda et lui dit :
-Je t'ai vue hier matin à la Biblio' ... Mais j'suis assez vite parti. Bref, je me promenais dans la forêt et j'ai voulu grimper au plus haut de ce chêne. Eh ben t'as pas idée ce qu'il y a là haut.
Elle bafouilla quelques mots avant de dire :
-Euh... Non, je sais pas ce qu'il y a là haut, non...
Il la scruta comme pour lui relever un défi rien que des yeux ;
-Est ce que t'aurais moyen de grimper là haut? Une genre de variante du métal pour du magnétisme, tu voleras jusqu'aù sommet avec les forces des aimants, un truc dans le genre?
Elle n'eût pas le temps de répondre qu'il ajouta :
- Ce serait super que tu voies. Allez, je te dis. Y'a une cabane de fou dans l'arbre. A touts les coups c'est un magicien de plante qui l'a faite, elle est magnifique. Juste vieille, et poussiéreuse, mais aussi infestée de bestioles. Mais elle est en bon état. Je te jure que ça vaut le coup.
Il la regardait d'un regard assuré en pointant du doigt le haut du chêne.


Er'ril lui répondit :

- Euh... Je suis pas sûr d'y arriver... Je suis pas très doué.
Er'ril semblait mal à l'aise. Le regard de Pün paraissait rassurant, mais dans ses yeux, on pouvait voir clairement un défi qu'il avait lancé. Elle se tourna vers le grand arbre qui s'étendait loin vers le ciel. Il fallait qu'elle y arrive, il fallait controle son pouvoir pour monter. Mais comment pouvait elle faire ?
- Bien sur que tu y arriveras ! Monte c'est super beau.
Pün insistait vraiment, et Er'ril commençait à se mefier. Que pouvait il avoir de si beau la haut pour qu'il veuille la faire monter ?
- Bon si tu le dis...
Pün souria à Er'ril, il commença à monter sur l'Ours qui le propulsa dans les airs. Er'ril regarda la scène stupéfaite. Elle était impréssionné par la puissance de Pün et de son familier. De leurs liens qui étaient si fort.


Celle-ci se concentra sur le métal qui pouvait l'entourer. Elle essayait de sentir le magnétisme qui se dégagés de cet arbre. Au début, elle ne sentait rien, elle se trouvait débile à rester les yeux fermés devant le grand arbre. Elle perdait confiance, mais elle devait pas abandonner. Elle se re concentra et puisa ou plus profond de son âme pour sentir la moindre onde de magnétisme. Alors elle sentit quelques chose. C'était faible et profond, elle sentait une légère onde a des kilomètres sous elle. Elle devait creuser encore plus grâce à son don. Son coeur tambourinait contre sa poitrine, son excitation devenait intense. Elle était avide de pouvoir. Elle en voulait plus. Alors, le sol trembla légèrement et l'air semblait chargé de magnétisme. Er'ril relacha sa préssion et essaya de controler cette onde qui se propagé dans l'air. Je peux le faire ! se disait elle. Elle respira un grand coup et libéra se pouvoir qui dormait en elle.




Ses pieds commencèrent à se soulever, et une brume translucide mais épaisse se forma autour d'elle. Elle volait ! Elle avait réussie ! Pün qui sautait de branches en branches fut surprit de voir Er'ril volait droit vers la cabane. Alors qu'elle était à la même autour que lui, Er'ril ouvrit les yeux et eut le malheur de regarder en bas. Son coeur s’arrêta de battre 1 seconde et la peur lui déchira le ventre. Alors elle perdit son contrôle et chuta mais...

... Mais Pün réagit du tac au tac, prit son impulsion sur le tronc et se propulsa vers la jeune fille qui tombait comme inerte. Il l'intercepta d'un coup non-voulu d'avant bras (bien que très léger) dans le ventre et créa immédiatement une énorme stalactite qui partit de sa main jusqu'au sol. Il forma une sorte de plateforme glacée au pic de cette colonne de glace et s'y écroula. Un mètre de circonférence, il était à deux doigts de tomber quand il s'affala dessus. I

Le jeune homme avait une sueur froide, à défaut d'avoir utilisé son pouvoir trop rapidement. Il se sentait très mal mais le malaise passait aussi vite qu'il était arrivé... Le bourdonnement épais dans son crâne se stoppa net, il écarquilla les yeux puis reprit son souffle.
Er'ril, assise sur la plateforme juste à côté du jeune homme, semblait avoir un peu mal du coup accidentel à l'estomac. Elle se serrait le ventre. Pün la regarda et lui annonça :
-Tu devrais prendre confiance en ton pouvoir. Tu sais, le mien... Je l'ai éveillé tout seul. J'ai toujours été seul et j'ai confiance en moi. J'ai jamais eu de maître. Grâce à la confiance. Je sais que c'est pas évident, mais c'est comme ça.
Elle lui sourit faiblement.
-Euh... La plateforme tangue, là. Ca va pas tenir des heures. Tu te sens prête à repartir en volant? Iceberg pourrait faire quelque chose sinon... Il se releva tant bien que mal en essayent de reprendre équilibre.


Er'ril lui répondit :

- Je ... Merci beaucoup.
Er'ril se serrait toujours le ventre. Elle avait reçu un coup beaucoup trop fort pour elle, la nausée lui venait mais elle essaya de tenir le coup. Elle se redressa tant bien que mal. Son crâne lui faisait mal et bourdonnait légèrement. Mais elle se raissaisit et prit une bouffé d'air. Pün la regarsait, inquiet et lui lança un faible sourire. Il avait raison, elle manquait de confiance ce qui l'empechait d'approfondir et d'améliorer son pouvoir.
- Bon c'est partie !
Er'ril semblait avoir prit de l'assurance. Sa confiance était enfin présente, et elle était prête à la garder. La plateforme de glace craquela légèrement, Pün observa Er'ril et sauta vers l'arbre pour repartir dans une course de branche en branche. Er'ril, de son côté se concentra de nouveau sur le magnétisme qui régnait dans l'air. Cette fois ci, il ne lui fallu que quelques seconde pour ressentir cette onde qui allait la faire voler vers la cabane. Er'ril ouvrit les yeux, elle était à la fois heureuse et surprise de pouvoir voler. Elle avait accompli quelques chose de fantastique pour elle. Tout était grâce à une personne: Pün. Il l'avait sauvé d'une chute mortelle, et il l'avait aidé à affronter son manque de confiance. Elle lui devait une grande dette maintenant. En faite, Pün était une personne vraiment bien. Son problème ? Il avait besoin de se sentir supérieur.

Er'ril fût chassé de ses pensés quand elle vit la cabane. Elle s'approcha et posa le pied sur le sol mousseux. Elle était enfin arrivé à monter sur cette cabane ! Pün arriva quelques instant plus tard. Il trouva Er'ril assise à comtempler le ciel le sourire au lèvre. Alors Pün lança :
-Ah bah... Bravo ! Il a fixa en souriant, légèrement essouflé.
-T'sais, t'as accompli un truc que je ne pourrai jamais faire : voler. Je t'ai vaguement vu, tu t'es super bien débrouillée ! Il arriva finalement au sol même au prix d'une traction douloureuse ; son mal de dos causé par la chute la veille se faisait toujours sentir.
Il lui montra la vieille cabane :
-T'es allé voir à l'intérieur? J'ai fait un tour assez vague... Et y'a plein de trucs, c'est la forêt d'ali baba... Euh... Ouais, je dis de la merde parfois. BREF. On devrait aller voir.


Il s'y dirigea sans l'attendre, et en trois pas il était au seuil du bâtiment.
En entrant, le jeune homme se dirigea vers une vielle hotte. Son regard se posa sur le mur juste derrière. Il regarda de plus près les choses :
-Eh, les murs ont été entaillés un peu partout. A moins que le bois n'était naturellement comme ça...
Er'ril venait de rentrer et alla voir les murs à côté de Pün. Elle confirma d'un signe de tête son hypothèse.
Il alla voir les autres murs, et les entailles étaient de plus en plus fortes, mais pas récentes.
-Et si la cabane avait été abandonnée à cause d'un combat qui aurait mal fini?
Il monta à l'étage, de plus en plus préoccupé par les impacts multiples qui n'étaient plus que sur les murs, mais aussi sur les meubles. Dans la sorte de chambre que constituait l'étage, une commode avait été écrasée en son juste milieu. Un lit poussiéreux était en bataille, les draps retournés et même la couverture au sol, et le matelas était troué. Le reste ne portait pas bonne mine, et même un poignard était enfoncé dans la porte de l'unique armoire de la pièce.
Le combat qui avait eu lieu ici datait d'au moins deux mois, à en juger par l'énorme toile d'araignée qui partait du poignard sur le meuble.


Pün attrappa le poignard et le sortit du bois, quand Er'ril arriva. Il y avait du sang séché sur la lame...

La lame du poignard était tinté de noir à cause du sang qui avait coagulé depuis un bon moment. Er'ril se tenait en face de Pün, elle observa la pièce et constata que le combat avait été violent et cruelle. La poussière s'était accumulé au fils des jours, et des toiles d'araignées encombré les coins des murs. La jeune fille s'approcha de la commode qui gisait au milieu de la pièce.
- Tout ça ne me dit rien de bon...
Er'ril avait une voix nerveuse. Elle était pas bien dans cette pièce, et sa fierté pour son exploit d'il y a quelques minutes était retombé, ainsi que sa confiance. Elle se sentait vulnérable dans cette cabane.



Il y avait eu un crime ici, et les lieux n'étant plus habités ne l'a calmé guère. Elle recula et marcha sur un morceau de commode qui craqua sous son poids. Elle eut un sursaut ce qui fit rire Pün qui l'a regardé faire.
- N'est pas peur c'est pas comme si il y avait encore un cadavre qui gisait.
Pün, lui, semblait décontracté et jouait avec le poignard. Il semblait trouver de l'amusement à chercher ce qui c'était passé dans cette cabane. Il ressemblait à un gamin qui découvre un endroit magique. Sauf que la, rien n'avait l'air magique. Er'ril se tourna vers l'armoire et eut envie de l'ouvrir. Elle voulait elle aussi découvrir ce qui c'était passé, mais elle était trop sensible et peureuse pour oser toucher à quoi que ce soit.
- T'as peur d'ouvrir l'armoire Er'ril ?
Pün la regardait avec son sourire sarcastique. Il se moquait d'elle, et elle ne le supportait pas. Mais il avait raison, Er'ril avait peur de ce qui se cacher dans l'armoire. Ses joues s'était empourprés et elle eut du mal à déglutir. Elle passa brièvement la main sur la poignée de l'armoire, mais elle arrêta son geste. Non je peux pas ! Et si quelques chose sortait de là ? Elle recula et fit un signe à Pün d'avancer.
- Puisque tu m'as l'air si excité d'être ici je te laisse l'honneur d'ouvrir cette porte.
Er'ril contrôla sa voix pour ne pas montrer de faiblesse et laisser paraître du sarcasme. Mais Pün l'avait bien vu dans les yeux d'Er'ril que celle-ci avait vraiment peur.


Il s'approcha de l'armoire et ouvrit la porte qui grinça. C'est alors...
... Que Pün intervint, et d'un rire nerveux lui dit :
-Laisse, je vais faire si t'as trop peur. Il la regardait en souriant, puis la mit en confiance : Ne t'inquiète pas. Vu les dégâts dans la pièce, les gens qui se sont battus ici n'étaient pas très forts, quoique ça a mal fini. Regarde autour de toi ; si tu t'étais battue ou si je m'étais battu, les dégâts seraient bien plus grands.
Ces paroles rassurèrent un peu la jeune fille. Pün ajouta :
-De toute façon ils ont dû partir depuis belle lurette. Aucun danger que les gens qui étaient ici ne reviennent. Sur ce, il ouvrit l'armoire... Et... Stupéfaction.


Des armes, un sabre et un poignard de chaque élément. Dont un sabre de glace. Mais aussi un sabre de métal... Et puis ceux de tous les autres éléments, mais Pün s'en fichait un peu.
Il empoigna la vieille cagette qui les contenait tous et l'envoya sur le lit. Puis il observa le tout de plus près. Er'ril, jusque là muette, hurla de joie, à la surprise du jeune homme :
-Mais... Mais c'est génial! T'as vu comment sont ces super belles armes?!
-Bah super belles comme tu viens de le dire ! Il riait de bonheur de voir de si beaux objets. Il prit le sabre de glace, qui finalement ressemblait plus à une épée : Il le plaça à l'horizontale devant ses lieux et observa la lame tout en ricanant. La forme en elle-même de l'arme était complexe, et ce n'était peut-être pas juste de nommer ceci un sabre. Des tas de gravures aux courbes élégantes couraient ça et là sur l'objet. Et au centre, entre le manche et la lame, un gros cristal bleu clair luisait faiblement : le centre de pouvoir du sabre.
-Regarde-moi ça. T'as pas idée d'à quel point sont rares ce genre de trucs.
Er'ril, tirée de sa contemplation des armes de métal approuva d'un signe de tête.


A la découverte de ces objets, la bataille qui avait eu lieu dans la cabane était déjà oubliée...
Er'ril fixait toujours intensément le sabre de métal, elle fût tiré de sa contemplation quand elle vit Pün agiter le sabre dans tous les sens comme pour simuler un combat. Le cristal bleu luisait de plus en plus fortement, et Pün redoubla d'effort. Er'ril riait de voir le jeune homme faire de drôle de mouvement.
- Arrête de rigoler et teste le toi aussi.
Pün lui lançait un regard de défis avec son sourire niais. Alors Er'ril prit le sabre en métal. Il était froid, et gris. Il dégageait une force qui était invisible aux yeux de quiconque sauf à Er'ril. Elle avait presque peur de cette arme. La jeune fille approcha la lame de l'épée de plus près. L'arme était magnifique, elle brillait légèrement ce qui la rendait discrète, mais elle était lisse. La découpe était parfaite. Alors elle vit une sorte de cristal en forme de rond noir. Ce devait être le centre du pouvoir comme pour l'épée de Pün. Elle le toucha délicatement, alors elle vit apparaître au fur et à mesure, en lettre italique le mot "Châtiment". Er'ril faillit presque lâcher l'arme, mais elle la rattrapa de justesse.
- T'as vu un fantôme ou quoi ?
Pün ria de ça soit disant blagues et regardait Er'ril qui était toujours choqué par ce que venait de faire la lame.
- Euh.... non non.
Er'ril se passa la main dans ses cheveux et sentit ses joues s'empourprer. Elle ne pouvait pas expliquer ce qui venait de se passer, comment Pün allait réagir ? La jeune fille se passa un bref scénario chaotique sur Pün qui se moquait d'elle. Elle avait s'en doute halluciné, et n'avait pas dû remarquer le mot avant. Son attention se reporta sur l'épée. Elle la sentait comme ... vivante ? Elle voulait savoir ce que renfermer cette épée. Pouvait elle la changer ?
Elle fût tirée de ses pensées quand elle sentit une décharge glacial dans son dos. Elle se figea et tourna la tête vers la source du problème. Elle fût stupéfaite de voir Pün avec son épée dans la main qui était a l'horizontale dans le dos a Er'ril. Il veut me tuer maintenant ? Er'ril sentit ses jambes se défaillir, une goutte de sueur commençait à se former.
- Un petit combat ?
Pün fixait Er'ril avec un grand sourire. Il avait vue la peur qui avait prit la jeune fille quelques secondes plus tôt. Il la vit souffler, comme libéré d'une grande peur. Alors elle se retourna et en une fraction de seconde, l'arme d'Er'ril s’entrechoqua à celle de Pün.
- Quand tu veux !
Er'ril avait un grand sourire. Elle était prête à se battre, et pour la première fois depuis son entrée dans l'internat, elle était déterminer à montrer ce qu'elle valait...

Pün eut du mal à contrer le coup violent d'épée d'Er'ril. Il lui rétorqua à travers un rire - quelque peu sadique - :
-On combat dehors alors !
Sur ce, il ouvrit la fenêtre en laissant la jeune fille dans l'incompréhension. Et en sauta ; là, elle comprit.
Pün bondit si loin qu'il ne retomba pas sur le haut de l'arbre mais vers le sol -même, ou plutôt dans les racines... Il hurla le nom "Iceberg" assez fort pour que son Ours vienne le réceptionner à la zone d'atterrissage... Il sauta des pattes de l'animal, et regarda vers le haut : Er'ril arrivait à toute vitesse, mais semblait se diriger à l'aide du magnétisme; finalement, la confiance en soi lui était cruciale, car elle avait doublé en force. Le jeune homme brandit son épée en souriant.
Sans regarder Iceberg, il lui annonça :
-On va se combattre, et tu es invité, très cher. De toute façon on est désavantagés face au métal, alors quitte à y aller à deux...


Er'ril se posa au sol de manière très légère. Elle atterrit et brandit son arme à son tour :
-Battons nous !
-C'est parti !


L'épée du jeune homme prenait enfin en force. Le centre du pouvoir s'illumina d'un bleu neige et de la buée s'échappa de la lame. "Je commence à comprendre..." pensa t-il. La buée était en fait de la vapeur d'eau déclenchée dès qu'on insuffle du pouvoir dans l'arme. L'illumination du cristal devait être nécessaire pour indiquer que l'épée reconnaissait l'arrivée de pouvoir en elle, puis la buée se déclenchait. Mais pourquoi de la buée pour un élémentaire glace?
Pour la geler.
Et Pün fit ceci. De ce fait, l'arme s'entoura d'une solide couche de glace bien plus tranchante que la lame d'origine...


-Tu devrais prendre garde, car je sens que ce sabre va bien me plaire...
Er'ril le regarda tout en faisait quelque chose à son arme...

En fait, Er'ril fixa son arme qui semblait stimulé par le flux de pouvoir qui s'échappé du cristal sombre. Elle essayait de le transmettre un message, mais Er'ril ne comprenait pas. Elle toucha le cristal et celui-ci réagit en conséquence.
Alors elle caressa la lame et la vit doubler. Elle pouvait donc changer la forme grâce à ses pensées. Ça, ça va être vraiment sympas ! Er'ril commençait à comprendre ce que valait l'arme.
Châtiment, comme elle venait de la nommer se mis à scintiller et à devenir aussi noir que la nuit. Elle savait ce que cela signifié. Son arme l'avait accepter,et avait choisie une nouvelle forme selon son utilisateur.
La jeune fille état impressionné par les pouvoirs que renfermer l'arme. Pün regardait Er'ril manier son épée avec élégance. Elle semblait si légère, mais ceci n'était qu'une illusion.


Elle lui adressa un clin d'oeil et prit de l'élan dans les airs pour pouvoir s'élancer vers sa cible. Elle s’apprêtait à donner un coup quand l'Ours de Pün la stoppa net et l'envoya divalgé vers un arbre assez proche. Mais Er'ril reprit vite ses esprits et réussie à controler la magnétisme qui régnait dans l'air pour pouvoir le contrôler. Sa chute fût douce, ce qui lui permit de prendre appuie sur le tronc de l'arbre qui craqua légèrement sous les pieds de celle-ci. Elle fonçait droit vers Pün.
L'Ours l'attendait déjà, mais elle dévia sa trajectoire et redescendit sur la terre. Elle contourna l'ours avec une grande vitesse grâce au magnétisme qui la poussait. Elle s’arrêta net devant Pün et lança une première attaque qui alla droit vers son bras...

Pün lui porta un coup très lourd en plein buste, ce qui renvoya une fois de plus Er'ril dans le décor.
Le jeune homme remerçia son ours de l'aide puis se rua sur la jeune fille en verglaçant le sol ; le fait qu'il soit gelé décuplait sa vitesse.


Vers la fin de sa ruade, il créa une sorte de tremplin de glace qui lui permit de prendre une impulsion assez puissante pour que Pün bondisse sur elle, épée prête à frapper. En l'espace d'une fraction de seconde, soit le temps de son bond, il décupla le couche de glace sur l'arme, qui au final ressemblait plus à un marteau géant garni de piquants grossiers.


Au moment de porter le coup, ce fût d'une contre d'épée métallique, forte comme de l'acier que l'attaque se fit stopper net.

Er'ril avait trouvé une fuite dans l'attaque de Pün, elle n'hésita pas et para l'attaque. Le bourdonnement du choc se propagé dans les avants-bras d'Er'ril. Elle fût stupéfaite d'avoir réussie à contrer l'attaque. Le marteau géant craqua et des petites fissures commencèrent à se former.
Er'ril esquissa un faible sourire et recommença une nouvelle attaque. Celle-ci se cala dans une ouverte crée par Pün lors de son attaque.
Châtiment alla droit vers l'épaule de Pün, ce qui le fit tomber un peu plus loin.

Er'ril eut à peine le temps de souffler quand elle vit le grand Ours avancer avec ses longs bras ressemblant à des troncs d'arbre. Celui-ci semblait énervé et prêt à tout casser. Er'ril avait vu juste, l'ours commença à l’acéré les arbres se trouvant autour de lui à l'aide de ses griffes. C'était un signe d'intimidation envers l'ennemie. Mais Er'ril n'exaltais que de la joie. Elle fit un saut en arrière et prit appuie sur ses pieds pour foncer sur l'Ours.
Elle commença à préparer une nouvelle attaque mais Pün était déjà de retour. Il se plaça face à Er'ril et lui envoya un grand coup de marteau qu'elle put péniblement paré.


Ce qui ne l’empêcha pas de s'écraser dans un arbre. Un grand pin de 30 mètres de haut ayant un petit diamètre, se brisa sous le poids d'Er'ril. Elle cracha une glaire de sang, et comprima son buste qui avait quelques instant avant subi une forte attaque. Sa joie se transformait en fureur. Elle grommelait des injures, mais Pün n'arrivait pas à comprendre. Il fallait qu'elle tente une nouvelle attaque, mais que pouvait elle bien faire ?


Pün, lui, pendant ce temps préparait une nouvelle attaque...

Mais s'arrêta d'un coup, à la surprise de son adversaire.
-Je ne veux pas te faire mal non plus, lui cria Pün. Seulement, quand je combats c'est assez violent. Dis moi si tu veux arrêter.
Il avait un peu peur pour elle, ils se connaissaient depuis peu et leur premier combat "amical" prenait déjà de l'ampleur. Il ne voulait en aucun cas perdre cette amie au prix d'un malentendu, ou plutôt d'un combat qui serait allé un peu trop loin. Vu qu' Er'ril ne répondait pas, il baissa son arme pour arrêter.
Iceberg, lui cependant, était en extase au moindre combat, sa fureur se traduisait par de l'excitation et il était très violent de ce fait. Les nombreux signes d'intimidation de l'animal stoppèrent pour que l'ours se mette en course vers la jeune fille. Il courait lourdement bien que rapidement et cassait racines et branches sur son passage. Pûn voyant ceci lui hurla d'arrêter, mais comme on dit, l'animal est tel que son maître : Iceberg est une tête de mule. Voyant qu'il n'écoutait pas, Pün le désinvoqua, tout simplement. Ainsi, il disparu dans une aura de fumée quelques mètres avant Er'ril.


Celle-ci ne disait plus rien. Pün n'avait pas réagi comme elle le pensait, il s'était arrêté aux limites...
Elle se releva péniblement et ...

Elle ramassa son arme qui se trouvait à ses pieds. L'épée gisait, et l'éclat que dégageait l'arme c'était peu à peu éteint. Le dos d'Er'ril lui faisait affreusement mal à cause de sa violente chute. Quand à sa tête, Er'ril n'arrivait plus à stopper ce mal. Elle entendait plus rien car ses oreilles sifflés. Pün avait peut être un peu trop forcé, mais elle s'en occupait pas. C'était son premier vrai combat et ça lui avait plu. Elle essayait de se tenir droite, mais elle flancha. Heureusement, Pün avait réussie à temps de la rattraper.
- Je suis vraiment désolé... J'y suis allé vraiment fort...
Pün esquissa un faible sourire. Il était partagé entre la pitié et l'angoisse. Er'ril était toujours sonné, mais ria malgré les douleurs qui ne cessaient d'empirer.
- Je suis pathétique... Merci pour ce combat...
Elle cracha une gerbe de sang, et tenta de se relever une bonne fois pour toute. Elle vit trouble pendant quelques instants mais réussie à rester stable. Ses oreilles avaient cessé de lui bourdonnaient mais elle avait toujours ce mal de crane. Pün l'aida a rester droite, mais son contact glacial ne l'aider guère. Ca la dérangé plus qu'autre chose. Mais ce geste était rare venant de Pün. Il avait peut être comprit qu'il devait se faire des amis et non des ennemis à l'internat.
- Tu m'as l'air dans un sale état... Tu en es sur que ça va ?
Pün regardait Er'ril avec toujours ce sentiment de pitié. Er'ril lut dans ses yeux, elle avait horreur de ça. Elle aurait preferé crevé que de voir ce que ressentait Pün envers elle. De la pitié.
- Oui t'inquiète pas tout va bien.
Er'ril tenta de convaincre le jeune homme, mais celui-ci ne semblait pas satisfait.


Pün décida...

Pün décida de la conduire à l'infirmerie... Elle n'était pas bien et il se dégoûtait lui-même de la mépriser même dans cet état. Il ne s'aimait pas pour cette manière de pensée. Il ne se sentait affreusement pas bien d'ailleurs. E'r'ril perdait progressivement connaissance et Pün se sentait de plus en plus mal à l'aise en la voyant se dégrader...


Il l'attrapa et la mit sur son dos, en engageant une course effrénée vers le Pensionnat. Er'ril ne disait plus rien
"Merde ! Les épées! Pensa t-il. Je dois pas les laisser ici, elles sont trop rares ! "
" Noon, non Pün. Pas demi tour. Pas maintenant. "
"Mais je peux pas les laisser là bas ... ! "
A contrecoeur malgré lui il fit retour sur ses pas à une vitesse incroyable. En arrivant sur les lieux quittés une quinzaine de secondes auparavant il récupéra les deux sabres en prenant soin qu' Er'ril ne tombe pas de son dos. Mais en prenant l'épée de métal, celle-ci s'aimanta vers Er'ril et sembla se coller à son dos. Elle ne disait plus rien et avait la bouche ensanglantée.
L'épée collée se liquéfia, et alla se répandre sur tout le dos de la jeune fille. La "tache" de métal se mit à luire et... Rentra dans le corps d'Er'ril.
Tout à coup, celle-ci écarquilla les yeux et reprit connaissance. Pün qui n'avait pas tout vu ne comprenait pas :
Comment a t-elle pu revenir dans un état pareil?
Elle descendit du dos du jeune homme et s'accroupit par terre :
-Que s'est-il passé? Bafouilla t-elle sans regarder Pün.
-Euh... J'en sais trop rien. Ca va?
-Mieux. Je me sens bizarre.
-On devrait rentrer.


Pün prit son épée de glace et l'envoya très loin. Il voulait la chasser comme on rejette un mauvais souvenir. Sur ce, ils repartirent à l'internat. Er'ril était plus troublée que mal et Pün plus mal à l'aise que troublé.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~




NOUVEAU RP, MÊME LIEU.


Pün courait très vite, avec Er'ril qui le suivait derrière lui.


La forêt était dense, les chemins se rétrécissaient et la nature prenait progressivement le dessus au plus qu'on quittait les alentours du Pensionnat. Afin de se déplacer plus vite, Pün prenait la voie des branches, il allait d'arbre en arbre à une vitesse impressionnante. Cette rapidité était une fois de plus dûe à sa glace qui, grâce à sa présence, lui donnait de bons appuis partout où il posait les pieds.
Chaque impulsion était d'une force remarquable et faisait craquer les plus fines branches sur lesquelles ils se posait moins d'une seconde... Cette histoire d'épées lui déplaisait au final, et un meurtre avait eu lieu. Un meurtre... Non, n'y pense pas maintenant, se dit-il. Bref, il se devait de l'élucider ou d'enlever les traces telles que le sang ou même le poignard, et puis tous les meubles écrasés... Mais pour quoi, pour qui allait-il faire ça?


Pour Er'ril. Elle voyait plus ou moins bien ce que l'ancien possesseur de son épée avait vu, et dans son regard on sentait un profond trouble ; il fallait donc remédier à ça, et donc le jeune homme était là pour l'aider.


Les branchages se faisant plus denses, Pün redescendit à terre de manière progressive en prenant les plus basses branches. Au sol, Er'ril courait très habilement, était très rapide et légère ; le voilà l'avantage élémentaire, d'une manière ou d'une autre, on en tire un avantage, dont la rapidité. Probablement le magnétisme l'aidait à décupler sa vitesse, mais bref, elle comme lui étaient rapides.


Une fois sur le sol, il s'arrêta en attendant qu'elle le rejoigne, ce qui fût fait quelques secondes plus tard.


-Ca va? Lui demanda t-il, essouflé.
-Oui. On se rapproche de la cabane... Allez.


Pün acquiesca d'une signe de tête et ils reprirent leur course.


La silhouette imposante du grand chêne se dessinait peu à peu à travers les feuilles des arbres pour qu'on le distingue vraiment. Le sol parut craquelé puis se conclut sur d'immenses racines qui dévoraient la terre en la cassant. Ces racines, pareilles à des serpents géants, se surmontaient les unes les autres, et cette image était assez étrange. C'était comme une vague de lianes immobiles. Les arbres avait poussé tant bien que mal à travers cette structure mais étaient maigres et penchés. Pün leva la tête, et vit en face de lui le tronc du chêne géant. Le ciel était d'un bleu impeccable ce jour là, et cet énorme végétal le prenait en fond. C'était une image digne d'une photo incontournable ou d'un symbole de la nature.


-Nous y voilà. Tu veux te reposer avant de grimper?


Er'ril le fixa puis lui dit :
-Non merci, on va y aller direct. Je pense à ça depuis trop longtemps, et puis ce voyage m'a donné juste envie d'aller en haut du chêne.


Pün écouta sa réponse, et sans un mot, entama l'ascension en s'attaquant tout d'abord aux racines qui faisaient office de muraille à l'arbre. Er'ril le suivit, puis ils arrivèrent officiellement devant le chêne, immobile. Ce titan était plongé dans le ciel bleu azur et frémissait au vent d'automne.

Er'ril regardait le gigantesque arbre qui s'élevé haut dans les airs. Le souffle court elle tourna la tête vers Pün qui lui semblait exténuer. Mais elle ne voulait rien lacher. Cela faisait un bon moment que sa tête lui faisait défiler des images qu'elle ne comprenait pas. Qui pouvait être l'ancien possesseur ? Qui l'avat tué ? Toutes ces questions défilaient à vives allures devant Er'ril. Mais aucune n'avait de réponse. Elle savait où trouver les solutions, et c'était en haut qu'elle devait aller. Alors elle adressa un signe à Pün vers le haut du crâne, celui-ci reprit son souffle et invoca son familier. Pendant se temps, Er'ril se concentrait sur le magnétisme planant dans l'air. Elle sentit encore une fois ses pieds se soulever légèrement, le magnétisme l'a porté vers le haut. Elle ne sentait plus son poids et elle avait la sensation d'êrré d ans le néant comme une âme sans attache. L'odeur frais du bois emplissait ses narrines, le soleil était au centre du paysage. Quelques rayons du soleil avait réussie à pénétrer dans la fôret et la chaleur qu'ils émanaient, carraissaient délicatement le visage d'Er'ril.

Elle ouvrit les yeux et vit Pün lutter contre la fatigue. Il se balançait de branches en branches et sautait de plus en plus haut. Il essayait d'égaliser la vitesse d'Er'ril, mais celle-ci accéléra et monta rapidement au sommet de l'arbre, vers la cabane. Er'ril perdit de vue Pün. La fôret défilait devant ses yeux, elle sentait le pouvoir couler dans ses veines, elle sentait la force du cristal sombre qui se répendait peu à peu dans son corps. Elle vit la cabane et posa un pied sur le sol mousseux.

Pün arriva quelques minutes après, éssoufflait. Il s'assit et posa sa tête contre la porte en bois de la cabane. Er'ril, elle, s'assit sur le bord de plate forme, laissant ses pieds se balançaient dans le vide.
- Que pense tu de cette histoire ?
Er'ril regardait droit devant elle, elle semblait perdu et desespéré. Elle se tenait dos à Pün. Elle ne voulait pas qu'il l'a voit ainsi. Elle devait être forte, et elle devait tenir le coup.
-Euh... Franchement tout m'intrigue et j'aimerais vraiment savoir l'histoire !
Pün ne savait quoi répondre. Il était en effet très intrigué par le meurtre qui c'était passée dans la cabane.
- Tu crois qu'on doit demander de l'aide ?
La voix d'Er'ril était monotone. Son envie de partir à l'aventure perdait de l'ambition. Elle en avait marre et voulait juste de retrouver seule. Mais elle ne pouvait pas, elle avait un mystere à éllucider et elle était l'actrice principale.
- T'es folle ! Surtout pas imagine qu'ils nous renvoient ?!
Pün était debout et semblait destabilisé par les propos d'Er'ril. Il ne voulait pas que cela se sache, il avait peur pour Er'ril car elle detenait un pouvoir qui n'était pas communs. Il avait pas envie que tout le monde sache où se situé la cabane. C'était leurs lieux, leurs endroits à eux.
- Tu as sans doute raison...
Er'ril se leva et changea d'expression vers Pün, elle lui sourie et passa derrière lui.

Elle ouvrit la porte et...


[Effectivement t'as bien fait Ca fait un énooooorme Rp :eheh:]

Et Pün ferma la marche.

Il revoyait le hall, pièce abîmée dans les détails, puis songea à l'étage là ou la bataille avait bien eu lieu. Er'ril était pressée et monta directement les escaliers. A la recherche de détails, le jeune homme invoqua à nouveau Iceberg en plein milieu de la pièce. Sa grande taille était telle que sa tête frôlait le plafond, et son poids tel qu'il faisait grincer le plancher.

Pün le regarda et, d'un air malicieux, lui annonça :
-Un autre Jambon si tu m'aides à trouver des trucs intéressants. Armes, taches de sang... Même un cadavre. Murmura t-il finalement.

L'animal s'accroupit puis s'assit lourdement, l'air insatisfait. Il tendit son épaisse patte et sortit deux griffes de ses doigts.
-Deux jambons? ... Mouais, ok. Mais attention c'est la dernière fois c'est bien parce que j'ai besoin de toi.

Iceberg se mit à nouveau debout et entreprit sa fouille maladroite dans la pièce. Ses grosses pattes heurtaient les meubles quand il tentait d'ouvrir un tiroir et butaient contre les murs quand il regardait un tableau.

Er'ril, là haut, ne trouvait rien de spécial comparé à la dernière visite, tout comme le jeune homme et son ours.

[ J'ai trouvé la solution à cette énigme, et elle serai faite à l'aide de l'attaque de l'Etat, je te dis par MP si tu veux ou je te laisse la surprise. Ou encore, on improvise. Si tu approuves mon idée fais en sorte de pas semer trop de nouveaux indices ]

Effectivement, Er'ril ne trouvait aucun indice. Tout était en lambeau, et cassé. Er'ril tournait en rond, que pouvait elle faire ? Elle eut une idée et prit le poignard qui gisait non loin d'elle. Elle s'assit en tailleur en dessous de la trace de sang qui tachait la porte. Alors elle ferma les yeux et implora au cristal sombre de lui donner de nouveau rêve. Elle avait toujours les yeux fermés et tenait entre ses mains le poignard tourné vers elle. Elle vida son esprit et se remémora les dernières images avant la mort de l'ancien possesseur. Alors elle perdit connaissance.

Il faisait froid et la pluie tombait dru. Une odeur de fumée de cheminé régnait dans la pièce. L'endroit était sombre mais éclairé à la lueur de quelques bougies posaient dans certains endroits. Shorkan se tenait près d'une table où se trouvait des vieux bouquins usées. Il lisait un livre sur la magie du métal et prenait quelques notes dans un carnet. Il était 23h passées, et seul le bruit de la pluie régnait en maître dans la pièce.

Quelqu'un frappa à la porte ce qui fit sursauter Shorkan. Il décida pas à pas les marches de l'escalier et ouvrit la porte. Une personne très imposante se tenait en face de lui. Mais à cause de la nuit et du temps, Shorkan ne put voir qui était l'inconnue. Un rire rauque se fit entendre et en une fraction de seconde, l'inconnue envoya Shorkan s'écraser contre un mur ce qui fit tomber quelqu'un de ses objets. L'étranger s'avançait tout en maintenant Shorkan avec … des forces invisibles ? Le vent. L'étranger contrôlait l'air. Il souleva Shorkan qui bougeait pour tenter de se libéré. L'inconnue passa devant une bougie qui s'éteigna net. Shorkan ne pouvait donc pas voir son visage.
- Je te retrouve enfin Shorkan.
La voix carverneuse de l'homme collé parfaitement à sa taille. Shorkan qui tentait de découvrir le visage de l'inconnue attendit que celui-ci soit assez près. A cette instant, Shorkan invoca son cristal sombre et un poignard se forma dans ses mains. Alors il le planta dans le bras de son agresseur. Mais celui-ci riposta et lui donna un coup dans la machoire. Shorkan dévala les marches de son escalier et tenta de fermer la porte. Il entendit l'étranger hurler des insultes et casser tout ce qui se trouvé autour de lui. Shorkan respira plusieurs fois et essaya de ce calmer pour trouver une solution. En bas, l'agresseur semblait fouiller sa maison. Il cherchait quelques chose... Mais quoi ?
Alors des pas lourds se firent rententir et Shorkan comprit qu'il montait. Il regarda autour de lui et ne trouva rien pour se cacher. Il invoqua alors Jujement, son épée. Balayant la pièce une dernière fois du regard, il bloqua sur son carnet. Oui c'était ça l'objet que l'étranger convoité. Il contenait tous les éléments du monde avec leurs descriptions détaillé. Au moment où il se leva, la porte s'ouvrit en un fraca sourd. Il sauta rapidement et se retrouva nez à nez avec le carnet. Il le prit dans sa main et débuta un combat très féroce. Le vent affronter le métal et sifflement s'entendait et tintement de l'arme étaient les deux sons les plus élevés. Alors Shorkan se retrouva coincé entre la porte et l'étranger. Celui-ci sortit le poignard qui l'avait transpersé quelques instant avant. Il controla le vent et emprisonna Shorkan de manière à se qu'il ne puisse plus bouger. L'inconnue s'approcha et planta férocement le poignard dans l'abdomen de Shorkan. Celui-ci leva la tête et vit le visage de son agresseur.


Er'ril fût tiré de son rêve et sursauta en voyant Pün au dessus d'elle avec un regard inquiétant. Elle était par terre et tenait le poignard toujours fermement.

[Dis moi ton idée ]

[Je te dis mon idée pour que, si tu es d'accord, on avance dans le même scénario et donc qu'on se détourne pas du but ]

[ Il y a maintenant 4 ans, l'Etat a lançé une grande attaque contre le pensionnat. Cette attaque très stratège a permi en peu de temps à l'Etat de prendre possession des lieux et d'éliminer de nombreux élèves. Certains suffisamment rapides parvinrent à prendre la fuite, et donc, allèrent dans la forêt par exemple. Nombreux furent les élèves, professeurs & personnels qu'on ne retrouva pas suite à cet incident.

Un élève en dernière année Shorkan, en phase de devenir un adulte, dernier contrôleur du métal avant toi, parvint à s'échapper avec trois de ses amis, les autres étant déjà capturés ou tués. Cependant un membre de L'Etat, contrôleur du vent, parvint à affronter Shorkan mais le combat fut très rapide et celui-ci fila tant bien que mal.
Cachés dans la cabane qui par le passé leur servait de lieu de divertissement, ils s'y réfuigèrent afin de rester proches du pensionnat pour lançer un raid de libération tout en pouvant repartir en sécurité. Ses trois amis, décidés à libérer leur camarades, se lançèrent sans réfléchir dans un assaut colossal le lendemain de leur fuite. Shorkan, plus calme et réfléchi, songea bon d'élaborer un plan qui leur permettrait à tous de réussir en garantissant leur survie.
Au moment où ces trois compagnons partirent (vers deux heures du matin), sans Shorkan qui désapprouvait cette décision, le membre du Gouvernement était déjà sur les traces du contrôleur de métal auquel il avait eu affaire. Celui-ci retrouva la cabane et parvint à y entrer... Jusqu'à ta vision, et donc la mort de Shorkan.
Concernant le pensionnat, le raid fonctionna au détriment de certains qui périrent, mais l' établissement s'en sortit plus ou moins bien avec une perte d'un tiers des élèves, professeurs & personnel. Si cette affaire n'a pas été ébruitée, c'était uniquement pour ne pas tacher la réputation du pensionnat. Trois ans plus tard, l'ancien directeur, père de Kaze et de Kary, celui qui tenait en main le secret et ses conséquences mourut. Cette histoire est la seule défaite du pensionnat face à l'Etat, qui d'ailleurs ne cessera pas de lancer des attaques
Voilàà ! Dis moi ce que t'en pense sinon on improvise. Ce serait rigolo d'essayer de détourner l'histoire pour en arriver là xD ]

[ Mais c'est une super bonne idée ! Franchement bravo car ça colle impect' avec l'histoire J'approuve :eheh: Et oui il va falloir qu'on tourne l'hsitoire vers ce but la ! Ahah pas bête l'petit Neos ! Il y en a là d'dans ]

Pün arriva en trainant les pieds, il fouillait minutieusement tous les recoins des escaliers, s'accroupissant par moment pour voir si, sous la poussière, il y aurait quelque chose. Les murs étaient beaux, et les motifs du bois étrangement réguliers. L'homogénéité de l'édifice était surprenante, les planches étaient comme neuves malgré l'âge que semblait avoir la Cabane, et la couleur du bois restait flamboyante malgré le reste, soit pris sous la poussière, soit complètement rouillé.

Le jeune homme aperçut une entaille qu'il n'avait pas vu dans le mur, entaille qui avait semblé laborieuse. Sa forme était courbée et pas rectiligne, et l'impact qu'aurait causé l'arme à la source de ce coup était s'une finesse étrange.
En touchant cette rayure, un lambeau de bois se détacha du mur et tomba aux pieds de Pün. Plus fort encore, la zone jusque là cachée par le morceau de bois dégageait une lègère fraîcheur. Iceberg, animal vieux comme le temps, avait une capacité de déduction incroyable pour un animal : seul inconvénient, il fallait le comprendre. L'Ours approcha Pün qui avança de deux marches pour lui laisser la place afin d'observer l'entaille.

L'animal posa sa patte à même le mur et la retira. Il fixa Pün, sembla réfléchir puis lui fit un signe " V " avec ses deux pattes.
-V? C'est quoi V ?

Er'ril à un mètre de lui, plongée dans son inspection, sortit de ses pensées. Pün venait de parler tout seul. Hein?
Elle approcha l'ouverture des escaliers et reconnut l'épaisse silhouette de son ours. Que faisait Iceberg à faire des signes de pattes à Pün?
- Vous faites quoi? Dit-elle sur un ton marqué, étrangement surprise.
-Là, il y a une entaille bizarre. Je suis sûr que c'est une attaque élémentaire qui l'a faite, elle dégage comme.. De l'énergie.
-Fais moi-voir, s'teup, lui réponda alors Er'ril.

Elle s'approcha de la fameuse marque, puis elle comprit, au contraire de Pün, immédiatement :
-Tu connais beaucoup d'élémentaires V ? C'est du vent, c'est évident. D'où la fraîcheur de l'entaille.
-Donc il y a eu un combat incluant un élémentaire vent. Au moins, on avance un peu.

Er'ril regarda Pün fier de sa découverte. Puis, elle repartit dans la grande pièce du haut pour continuer ses fouilles.

[ Suite ! On progresse déjà ]

- Stoop ! cria Kazehaya, Vous n'êtes pas autorisé a rentrer ici ! Et pourquoi n'êtes vous pas en cours ?!
Kaz' était contrarié, on le voyait a son visage rouge et tendu.
Il tourna dans la pièce, d'un air sadique :
- Alors ? J'attend une réponse ! Pourquoi n'êtes vous pas en cours ? Je veux bien accepter que vous vous soyez perdu mais nous vous avions longuement défendu l'accès a la forêt le jour de votre entrée dans l'internat n'est-ce pas ?
Kazehaya se tourna vers Pün, et sourit méchamment :
- Cela ne te suffit plus de t'enfuir seul, maintenant il faut que vous soyez deux ?
Puis il regarda Er'ril :
- Et toi ? Je croyais que tu passais ton temps a pleurer mais en fait tu ne vaux pas mieux que Pün ! Nous avons passé du temps, ma sœur et moi à vous parler de cette forêt, vous croyez qu'il n'y avez pas de raison ?! Elle est dangereuse vous ne sentez pas cette aura ? Des membres du gouvernement rodent partout et vous ne savez même pas encore cacher vos énergies ! L'internat pourrait être découvert, voire détruit par votre faute ! Je veux bien croire que vous ne nous vouliez pas de mal, et que vous n'êtes pas a votre place ici, mais vous menacez la vie de dizaines de personnes dont la volonté est d’être ICI !
Il pointa la main vers le familier de Pün :
- Qu'est-ce qu'il fait ici ?
Pün essaya de répondre mais Kazehaya l'en empêcha :
- De toute façon vous dépassez les bornes, vous avez intérêt a me rejoindre dans mon bureaux d'ici peu. Et vous n'avez pas intérêt a revenir ici sous peine d'exclusion ou autres...
Les deux élèves demandèrent ce qu'était "L'autre chose" mais Kazehaya ne leur répondit pas.
"Heureusement qu'ils ne sont pas tous comme eux deux !"
Et il partit.

Pün était resté bête, puis devint révolté de voir qu'un type enragé venait de venir comme il repartait dans la cabane. Une colère le prit lui aussi, ce type se disait être le directeur, mais aussi il était censé savoir qu'est ce qu'il se passait dans le pensionnat ! Un crime, des armes très puissantes avaient été déposées ici ! Et il lui disait de retourner sagement en cours, pour écouter une andouille parler de l'histoire ancienne ! Non mais puis quoi encore?!

Finalement révolté, il courut vers la porte pour rattraper Kaze. Il devait lui faire part de ce qu'ils venaient de trouver à l'étage.

Iceberg est un animal très lié à Pün, leurs humeurs sont comme contagieuses, c'est à dire que si Pün est contrarié, l'ours le sera aussi. De ce fait, la colère la transcenda lui aussi, et il suivit en trombe le jeune homme à travers la pièce. Er'ril, quant à elle, venait à peine de descendre les marches, et déjà Pün semblait commencer à s'emporter.

[Suite]

Er'ril regardait Pün partir avec Iceberg vers la porte. Il fallait qu'elle fasse quelque chose, mais elle aussi était assez énervé par le commentaire sarcastique que lui avait dit Kaze. Il devait normalement l'aider, et non l'humilié. Mais elle comprenait aussi la fureur de ce dernier. Pün et elle mettait en danger tout l'internat, mais elle avait besoin de réponse, besoin de s'éclaircir les idées. Elle dévala les marche et courut vers Pün. Elle le rettrapa et prit sa main pour le ramener vers elle. Grossière erreur, il l'a poussa et la regarda sévèrement. Il était furax et avait du mal à controler sa colère. Il allait donner un combat contre Kaze, et si il faisait ça, il était viré de l'internat. Il fallait qu'elle agisse et qu'elle trouve un moyens pour l'arreter.

- Pün fait pas ça ! Tu vas te faire virer !
Er'ril était mal et voulait tout réparer, mais Pün ne lui adressa qu'un regard noir suivit d'un grognement. Une idée lui vint en tête, c'était risqué mais il le fallait, si elle voulait protéger tout le monde et éviter un renvoi. Pün marchait toujours d'un pas lourd et décidait en direction de la porte quand celle-ci se claqua. Il se retourna et vit Er'ril tenir ses mains devant elle. Elle ne semblait pas le moindre rassuré...

[Let's go ]

-Tu vas pas m'empêcher de sortir, là. Ce type va nous dégommer toute l'année si on " s'explique " pas. Et puis il faut mettre les choses au clair. S'il te plait, laisse le fer de cette porte tranquille.
Er'ril le regardait d'un air déterminé, puis lui répondit :
-T'as seulement idée des conséquences qu'un combat contre lui engendreraient?
-Je ne veux pas me battre. Je veux lui parler. Je casserai cette porte si tu ne me laisses pas sortir.

-Oh, mais attends... En faisant ça il ne pourra pas ouvrir. Tu te sens capable de maintenir tous les murs et fenêtres avec le fer qu'ils contiennent? On finirait nos fouilles, je te rappelle qu'on avait une piste. On va pas laisser tomber !

Le visage de la jeune fille s'éclaira : en voilà une bonne idée !
Elle lui répondit :

- Très bonne idée ! De toute façon c'est mon histoire donc il a rien à nous dire.
Un sourire surnois apparue sur le visage d'Err'il. Kaze c'était bien moqué d'elle, elle n'allait pas le laissé ainsi. Pün se tenait toujours devant la porte et colla son oreille pour écouter les moindres mouvement de Kaze.

Er'ril, elle, partie vers toutes les issus possible et les condamna en manipulant le fer.
- Dis moi, tu pourrais aussi mettre une grande flaque de glace pile à l'entrer au moins si Kaze entre il se cassera la gueule, ce qui laissera assez de temps pour partir !
Er'ril rigola toute seule, Pün le regardait bizarrement et eut un petit rire.
- Pas bête du tout !
Il recula et forma une grande flaque de glace permanente. Quand à Iceberg, il entreprenait déjà les fouilles tout en écrasant des objets qui se trouvaient autour de lui.

Er'ril monta à l'étage et vérrouilla toutes les fenêtres. Elle avait peur de la punission qu'elle allait recevoir avec Pün. Mais c'était son histoire et elle avait besoin de détail.

Elle partit à la recherche d'indice quand...

[Ahah ça va être comique tout ça !]

Pün eut un rire amusé, et procéda alors à la fouille. Les entailles de vent étaient au final nombreuses, sur quasi tous les murs, quand on regardait bien. Puis il repensa à la table de chevet écrasée à l'étage. Il s'assura de la solidité de la flaque et rajouta une couche de glace, par précaution, encore plus lisse que la précédente. Puis il grimpa les marches quatre à quatre, pour, deux secondes plus tard, débouler dans la chambre.

Il alla inspecter le meuble défoncé qu'il avait vu l'autre fois. Ecrasé en son milieu, le point de pression avait fait sortir les côtés de leur clous pour giser comme les amas de terre au bord d'un cratère. Le bois, au centre, était complètement déchiqueté, donc avait été dégommé avec quelque chose de puissant. De la force brute ; vu l'impact, c'était un objet ou un coup visant à écraser qui avait compressé la table de chevet.

Il observa plus précisément les copeaux de bois formés par le coup, et les trouva quelque peu argentés. Un souffle, la poussière partit en un nuage, et Pün aperçut une légère poudre argentée sur le bois qui s'était incrusté dans le vernis. Evidemment, c'était un élémentaire de métal qui avait porté cette attaque d'où l'impact plein de poudre de fer.

Et donc c'est pour cela qu' Er'ril avait eu des visions par rapport au cristal de métal. Un combat, ici, avait éclaté entre un élémentaire métal et un élémentaire vent. Il descendit en trombe les marches et arriva d'un bon dans le hall :
-Un élémentaire métal et un élémentaire vent! Annonça t-il tout haut.

[Suite - Mais Kaze réagit pas ! ]

Er'ril se tourna vers Pün, elle le savait déjà mais ne l'avait pas dit à Pün. Elle voulait garder ses visions pour elle.
- Oui je sais je l'ai...

Elle se retourna et repartit dans son exploration du lieu. Pün était décontenancé de la réponse d'Er'ril, il était un peu en colère mais il l'a comprenait. Elle n'était pas stable et elle était encore tourmentée.
- Je monte à l'étage occupe toi d'ici.
Er'ril se leva et contourna l'énorme couche de glace. Elle monta les marches délicatement et toucha le bois de la table qui était par terre, pratiquement détruite. Elle eut un flashback : Le livre en cuir ! Alors elle recula et arpenta la pièce à la recherche du bouquin usé. Er'ril prit une planche en bois qui l'a géné dans ses recherches -Cherche bien tu trouveras- Une voix venait de lui parler. Elle lâcha la planche et regarda autour d'elle : Rien. Seulement des meubles brisées. Elle se sentit bête, c'était peut-être une imagination. -Tu ne rêve pas- Er'ril fut prise de panique. Cette fois ci c'était pas son imagination et elle ne savait pas d'où cela sortait.
-Euh... qui ... qui est là ... ?
-Ton toi intérieure-
-ah très drôle ! Sortez de ma tête !!
-Trouve le carnet et je t'explique-
-Ok là je deviens folle !
Er'ril se tourna et cherchait le moindre mouvement qui pouvait y avoir dans la pièce. Mais rien ne se manifestait.
-Euh... vous êtes toujours là ?
-Toujours-
Er'ril entendait la voix proche, beucoup trop proche. Elle avait quelques nuances d'écho, et une résonance plutôt froide. Elle était neutre et n'exprimait aucun sentiment.

- Tu parle à qui là ?
Pün avait dû être alerté par le bruit de la planche et aussi par la voix sans réponse d'Er'ril.
- Hein ? Qui moi ? A personne...

Er'ril se passa la main dans ses cheveux, elle ne savait pas si elle devait le dire à Pün. Elle n'était meme pas sur de ce qu'elle avait entendu.

Pendant ce temps Kaz' attendait là, dehors, comme un con, c'était le cas de le dire.
Depuis que Er'ril avec sa satané magie bouchait toutes les entrées, ils ne pouvaient plus les en faire sortir... !
"OU PAS !" pensa-t'il "Si j'invoque Tiger je pourrais faire fondre le fer !"
Il se lança alors dans le rituel d'invocation, complexe.
Il sortit d'abord trois pierre, une pour le corps, une pour l'esprit et l'autre pour le transfert. Il actionna les 2 premières grâce a une sorte de petit bâton "a la Harry Potter" et activa la 3eme en soufflant dessus...
Le monde se tordit devant lui et Tiger apparut. Un monstre de bête et de poil, un Tigre ROUGE !
- Salut mon gros ! J'ai besoin de toi là c'est urgent...
Il lui expliqua la situation. Tiger se dirigea alors vers la porte et augmenta la température, alors que Kazehaya était encore a côté...
- Nan mais... Mais... ATTEND !
Kaz' partit a vive enjambé vers la rivière où il trouva refuge.
- C'est booooon cria t'il

Et la porte explosa, pleine de gerbe de métal brulant.

-AHAA ! Hurla Pün en voyant la porte exploser dans des gerbes de flammes.

Il était surpris de voir du feu, sachant que Kaze était un élémentaire eau. Puis il vit en premier plan un énorme tigre, suivi du jeune directeur qui avait l'air furieux. Er'ril, restée immobile de stupeur jusque là, pivota vers Pün pour lui dire :
- ... On y va?

Sans aucune hésitation, Pün bondit vers l'escalier, suivi d'Iceberg qui laissa des moules de ses pattes sur les marches en bois à cause de son poids. Er'ril le suivi très rapidement, et Kaze, quelque peu dérouté par la fumée causée par le feu de Tiger, retrouva un hall vide.

-L' étage ! Cria t-il.

[Kaze on fait un combat à 2 contre toi? Tu as le droit de nous mettre la patée ]

Er'ril était toujours assise par terre ne sachant quoi faire. Il fallait partir mais comment ? Kaze savait où les trouver et elle l'entendait déjà monter à l'étage. -Recule il y a un élément feu- Er'ril s'exécuta et recula. Pün ne savait pas ce qui se passait, alors il se mis en avant avec Iceberg.
- Bon si il cherche la bagarre, bah il va l'avoir !
Il fallait que Er'ril trouve une solution. La télékinésie et son controle du magnétisme ! Il fallait qu'elle occupe l'élément feu pendant le combat. Mais rien n'état gagné, le feu fondait le métal et rien ne pouvait l’empêcher.

- Ah ah ! Je vous ai trouvé !
Kaze arriva à la porte suivit de son familier. Il n'avait pas l'air de prendre ça à la rigolade. il fixa Er'ril et lui adressa un sourire sarcatisque.
- Je te pensais moins idiote ! Mais bon vu les larmes que tu verses à la minute ça m'étonne pas en faite.
Kaze se moquait de Er'ril. Il lui déclarait officiellement un duel.
Quel enfoiré !
-Ok on se calme Er'ril n'abuse pas du pouvoir !-
Il va voir ce qu'il va voir !

Pün regarda Er'ril et....

Et lui répondit, d'un regard dédaigneux :
-Il se moque de toi, et j'ai l'avantage sur lui en tant qu'élément glace contre eau. Il faudrait que tu t'occupes de son familier tant bien que mal. Si on le met KO, son tigre sera renvoyé dans le monde des invocations... Mais essaye de casser la fenêtre avant. On n'a pas l'avantage dans cette petite pièce...

Er'ril se rua sur la fenêtre et aspira tout le métal qu'elle contenait, et frappa d'un grand coup pour assurer l'ouverture. Sur ce, elle sauta de la Cabane, accompagné de Pün et d'Iceberg qui firent exactement pareil qu'elle à une demi-seconde d'intervalle. Le tigre était à leurs trousses...

Tiger s’arrêta dans son élan et attendit sagement près de la fenêtre.
Kaz' arriva peu après, et tout essoufflé -il avait monté les escaliers- il dit :
- Tiger, t'sais quoi je crois que tu vas les suivre discrètement, pas comme d'habitude et en attendait je vais leur préparer quelques petites invocations.
En effet, Er'ril et Pün n'avaient pas calculé qu'ils retomberaient a côté de la rivière, et que même si la glace avait un avantage sur l'eau, il ne pourrait jamais geler une rivière entière, ou même ne serait que plusieurs invocations a la fois.
Kazehaya sauta a son tour par la fenêtre et constata que Tiger ne l'avait pas suivit... "Bien, il a du sortir par une autre sortie... Ça me laisse plus de temps".
Kazehaya sortit encore une fois ses trois petites pierres, de corps, d'esprit de de transfert sauf que cette fois, il n'invoqua pas une mais trois créatures d'un coup !
- La première ressemblait a un serpent, petite et agile elle n'avait pas de forme ni de contour, elle ressemblait a de l'eau.
- La deuxième, plus imposante semblait tout écraser sous des tonnes d'eau.
- La troisième était de taille moyenne. Et assez banale en fait.

Tiger envoya le signal a Kazehaya, qui, lâcha ses créatures.
Elles se dirigèrent toute vers Pün et Er'ril qui n'avaient pas encore vu Kaze'

-Une rivière ! Hurla Pün. L'humidité est vachement plus élevée là bas!

Iceberg, plus lourd que les deux compères, tomba plus rapidement, et à son atterrissage déforma le sol, dans une vague de poussière. A dix mètres d'intervalle Pün et Er'ril tombaient, ce qui lui laissait pile le temps de les réceptionner. L'animal dressa ses pattes vers le haut, puis utilisa la technique du Coton Neigeux. En une demi seconde l'humidité de l'air, soit de très fines goutellettes, gelèrent et formèrent un nuage blanc de cinq mètres d'envergure au dessus de l'ours.
Cette aire de coton servit de récepteur aux eux amis, mais Iceberg l'annula deux secondes plus tard, ce qui réduit leur chute à un mètre du sol.

Pün sitôt posé au sol, courut très rapidement vers le cours d'eau qui lui servirait à stopper Kaze. Er'ril, un peu perdue par tout ça, le suivit en courant. L'ours, resté debout, vit dans deux ombres englouties par le soleil Kaze et Tiger tomber du haut du chêne géant.
L'Ours grogna, puis frappa le sol de ses deux énormes pattes. Ses griffes, encore plus grosses que la normale, se gelèrent en de milliers de petits piquants de part et d'autre. Son pelage blanc se mit à se refléter toute la lumière : il venait de passer en mode ' Toundra ' . Ce mode, déclenché que si Iceberg se sentait vraiment énervé ou dans le besoin de commencer un combat, le rendait plus résistant, plus puissant, plus rapide, et plus souple.
La Glace venant directement de son corps lui permettait de procéder à de puissantes attaques.

Quant à Pün, maintenant à la rive du ruisseau, il fallait se concentrer s'il voulait réussir son attaque.
Er'ril, jusque là restée figée, fit sortir une épée démentielle de son bras, arme belle et dangereuse. Le jeune homme trop concentré, procéda au gel du ruisseau. Une fine couche de glace se forma, mais l'eau qui coulait jusque là en dessous blanchit, et le ruisseau gela finalement.

-T'es prête à te protéger? J'ai une énorme source de glace là où je suis.
Er'ril, déterminée à tester la puissance de ses nouvelles capacités, se tenait prête, châtiment à la main. L'épée était tellement grande que la lame retombait au sol.

Pendant ce temps, Kaze venait à peine d'arriver au sol, avec Tiger. Kaze semblait être un ennemi de taille : il était tombé de 50 mètres de haut sans souffrir de l'atterrissage. Un personnage très résistant? Iceberg était cependant lui prêt à en découdre.
Mais il vit que trois autres créatures tombaient du ciel. Son mode Toundra allait t-il suffir?

[Suite ]

Kazehaya a eu peur, très peur. Il n'avait pas vu la hauteur de la cabane et quand il en a sauté par la fenêtre ! ... Bref, il avait eu très très peur.
Il était maintenant a terre, en face avec Pün et Er'ril, arme à la main.
- Euuuh ? Vous comptez faire quoi là ? dit-il.
Les deux élèves semblaient consternés :
- Ben on va se battre ! répondit Pün.
Kazehaya commença a rire doucement, puis, a haute voix :
- Mais vous êtes malades ?! Pff, vous croyez vraiment que je comptais me battre avec vous ? Vous n’êtes même pas capable de maîtriser correctement vos pouvoirs respectifs !
Pün avait l'air très vexé.
- Bref, Vous voyez ces trois créatures là, a côté de moi ? Je vous présente Pierre, Paul et Jack, trois esprit mineur que j'ai capturé il y a peu. Ils vont vous ramener a l'internat vite fait. Et si vous vous débattez, je suis toujours là avec Tiger, mais réfléchissez-y : Pourquoi se battre avec quelqu'un qui vous nourrit, vous loge et vous entraîne ?
- Quel est votre décision ?

[Suite]

- T'as mal expliqué, je crois. Tu nous séquestre, nous nourrit mal et nous pourrit à la moindre occasion. Alors tes esprits, hein... Pün fit un bras d'honneur pour ne pas dire de gros mots. De plus, j'aurais dû partir dès le début de cet endroit miteux. Tu le dis bien géré? Vous êtres quatre à tout gérer, laisse moi rire. Et puis tout directeur que t'es, on dirait que t'as toujours pas remarqué qu'une bataille à mort a eu lieu dans le domaine du pensionnat, c'est à dire dans la cabane là haut. T'as peut-être oublié de le spécifier dans la description de l'école sur Internet?

Le ton provocateur de Pün eut assez de méchanceté pour mettre en colère Kaze, qui envoya Pierre Paul & Jack à l'attaque.
-Jack, tu attaques !
-Et Paul il miaule éclata de rire Pün tandis que la créature se jetait sur lui.

Iceberg fou furieux intercepta la chose et l'envoya au sol d'une force telle qu'il déchira la surface de la terre. D'un grognement, l'ours porta un grand coup à la chose qui sembla ne pas apprécier...

Kaze décontenancé passa lui-même à l'attaque, quand...

[ Suite ]

Er'ril l'arreta net dans son mouvement. Toute sa timidité et sa senbilité avait disparue. C'était une Er'ril plutot froide et agressive qui se trouvait devant Kaze et Pün. Er'ril tenait châtiment fermement vers Kaze.
- Pün veut sans doute te donner un duel, mais j'ai moi aussi mon mot à dire. Si je suis ici c'est pas pour foutre la merde. J'ai quelques chose à régler alors laisse moi tranquille !
La voix d'Er'ril était grave. Pün l'a dévisagé tout comme Kaze.

Iceberge, qui se battait contre les 3 éléments que kaze avait formait, les envoyait baladé au loin. Il revint vers Pün, devant lui en position attaquante.

-Occupe toi de l'élément feu- Er'ril qui fixait toujours Kaze fit léviter grâce à son don de télékinésie et son contrôle du magnétisme, plusieurs pierres. Une seconde plus tard, le familier de Pün était encerclé de pierre, se qui formait une sorte d'iglo. Tiger se débattait veinement mais un fort champ magnétique le louait au sol. Er'ril fixait toujours Kaze, celui-ci semblait paniqué.
- Euh... tu relache Tiger tout de suite !
Kaze était prit de panique et voulait absolument se faire respecter. Manque de bol, Er'ril n'était pas du tout décider à écoutait qui que ce soit.

Pün lui passa à l'attaque...

Il croisa ses bras très violemment, puis annonça :
-C'est bête, mon contrôle de la magie est tellement mauvais que je peux faire arriver du blizzard. Et le blizzard n'est pas toujours agréable... En gelant l'humidité de l'air. On est proches d'un ruisseau, alors ça va faire mal...

L'air se refroidit soudainement. Le contrôle inné de la glace de Pün était monstrueux, et la température baissa tellement que sa respiration fumait. De petits cristaux dans l'air se mirent à briller, puis à se mouvoir dans tous les sens :
-Ces flocons sont coupants. Autrement dit, ça ne fait pas du bien.

Après un recul commun de toutes ces micro étoiles de glace, le blizzard fut lançé vers Tiger qui était coincé par le magnétisme. Une vague de froid glissa alors à toute allure vers lui, en gelant l'herbe au sol sur son passage, et en laissant un vent si frais que ça donnait des frissons.

[ Suite ;D ]